randonnée philosophique du 24 juin 2018

 

Le message de Rabelais

Randonnée – piquenique du 24 juin 1018

 Lieu : La Devinière, demeure de Rabelais, à l’entrée de Seuilly

 Programme et horaires

 Départ à 9h30 de Vernou ; rendez-vous pour le covoiturage sur le parking du Super-U Arrivée à la Devinière vers 11h, rendez-vous sur le parking.

Installation du matériel de piquenique à l’ombre des arbustes le long du vignoble.

Pour ceux qui le souhaitent, randonnée d’environ 4 km sur l’itinéraire fléché « Au pays de Rabelais » (détails ci-après ; un plan sera distribué).

Retour sur les lieux du piquenique.

Au cours de l’apéritif  échanges sur « le message de Rabelais »

A 14h30 visite guidée (environ 2 heures) du musée de la Devinière

 Piquenique

Il n’y a pas d’aire de piquenique proprement dite, donc à chacun d’apporter tables, chaises,  matériel et victuailles.La chouette fournira des  bouteilles d’eau, des biscuits apéritifs, 10 bouteilles de vin rouge et six de pétillant. Les participants qui auraient encore soif pourront se fournir à la boutique de la Devinière (environ 5€ la bouteille de leur vignoble).

 Intempéries

Nous n’avons trouvé aucun abri sur place. Si le temps est vraiment mauvais ou menaçant, la sortie sera annulée et nous l’annoncerons par mail aux inscrits. Pensez à consulter vos mails la veille ou le matin

L’ensemble de la sortie est gratuit pour les membres de l’Association. Nous demanderons aux non membres une participation de 3 €, ainsi que le prix de la visite guidée (5 €)

 Randonnée

Le circuit complet « Au pays de Rabelais » (disponible à l’office du tourisme de Chinon) fait 8 km entre Seuilly, La Devinière, Cinais, l’Oppidum, le Camp des Romains et retour à Seuilly. Il est possible de le raccourcir en prenant des chemins au niveau de Grand Laid. Voir la carte IGN 1724 SB (Loudun / Richelieu)

 

 

 

 

 

Pierre-Joseph Proudhon

L’anarchisme, l’autogestion, les mutuelles, les banques populaires, le microcrédit, les coopératives, l’économie solidaire : c’est lui. Il a inventé, au milieu du XIXème siècle, un modèle de société harmonieuse qui serait le socialisme sans être le communisme, le libéralisme sans être le capitalisme, fondée sur le principe de la liberté et de la justice.

« La liberté, partout et toujours » est son mot d’ordre, qui le fait combattre les pouvoirs, tous les pouvoirs – l’Etat, la propriété privée, les Eglises. Son objectif, qui le distingue du libéralisme : la justice sociale et l’éradication de la pauvreté.

Exprimées avec violence (il n’était violent que dans ses discours) ces idées lui ont valu la prison, le bannissement, l’hostilité des gouvernements, de Marx et des démocrates.

Quelle est aujourd’hui son influence, et quelles sont les limites de l’application de ses principes ?

 

Exceptionnellement le jeudi 19 avril à 18h30

 

Bibliographie

 

Pierre-Joseph Proudhon a écrit une quarantaine d’ouvrages, auxquels il faut ajouter un nombre considérables d’articles de journaux et de pamphlets, sans compter deux œuvres capitales publiées après sa mort.

On peut lire avec intérêt et facilement le livre qui l’a rendu célèbre «  Qu’est-ce que la propriété ?  » aux éditions Livre de Poche (ouvrage disponible à la bibliothèque de la Chouette Noizéenne)

Pour aller plus loin : « Liberté, partout et toujours « , un recueil de textes choisis et présentés (édition les belles lettres).

Henry Thoreau

En 1845 aux Etats-Unis Henry Thoreau, instituteur et précepteur, décide de se retirer d’une société qui le dégoûte pour de nombreuses raisons, en particulier sa fascination pour la consommation d’objets superflus. Il s’installe dans une cabane construite de ses propres mains et vit solitaire en autarcie, frugalement et refusant le moindre confort. Il raconte son expérience qui dura deux ans deux mois deux jours dans un livre qui est devenu la bible des adeptes du retour à la Nature et de la décroissance.

Quelles valeurs humaines justifient cette prescription de vie primitive et ce refus hautain de la civilisation et de la modernité ?

Jeudi 1er février à 18h30

Bibliographie

  • « Walden », publié en 1854, est le récit de son séjour au bord de l’étang de Walden   ouvrage disponible le 1er février dans la valise philosophique
  • « Histoire de moi-même », publié en 2017 est le recueil de conférences qu’il a faites pour « édifier ses contemporains »  ouvrage disponible le 1er février dans la valise philosophique
  • « La désobéissance civile », un court livre de 38 pages, est un plaidoyer en faveur de la liberté absolue de l’individu de décider de ce qui est bien, quels que soient les lois et le gouvernement.

 

Le mythe de Faust

L’épopée tragique du bon Dr Faust, qui vendit son âme au diable pour gagner plus de bonheur terrestre, va plus loin que la romance mise en musique par Gounod ou les galipettes de Don Juan.

Il s’agit dans la légende (le personnage qui l’inspira aurait été un savant – médecin- magicien du XVème siècle) d’un défi absolu  de l’homme à l’autorité divine, dont l’enjeu est certes la jeunesse éternelle, c’est-à-dire la promesse de jouissances charnelles, mais aussi du savoir total et du pouvoir qu’il donne. L’originalité du mythe est que dans cet affrontement avec Dieu, Faust fait alliance avec son rival : le diable.

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

bibliographie

Goethe, « Faust I » , c’est à dire « le premier Faust » (on peut se passer de « Faust II »), chez Garnier – Flammarion. Goethe a mis des années à écrire ces pièces de théâtre, qui ont été terminées quelques mois avant sa mort en 1832.

7 décembre à 18h30

 

Simone Weil, le 5 octobre

Simone Weil (1909-1943) est une exception dans le paysage philosophique. Philosophe certes -agrégée même, et professeur – ; mais en même temps militante en faveur de la condition ouvrière – elle travailla en usine -;  de convictions anarchistes; résistante – elle rejoignit les Forces Françaises Libres à Londres ;  mystique mais se refusant à entrer dans l’Eglise … Tout cela dans une courte vie de 34 ans.

L’originalité de ses positions et la modernité de ses analyses sont stimulantes et ne peuvent laisser indifférent.

à lire :

« l’enracinement », pour ses analyses du malaise social, ses propositions, et l’exposé de sa thèse principale sur les besoins vitaux de l’âme parmi lesquels l’enracinement dans une collectivité

« attente de Dieu », pour l’évocation de sa fusion mystique avec le Christ et les raisons de son hostilité à l’Eglise catholique

 

Auguste Comte, le 7 septembre

Auguste Comte (1798-1857) est un philosophe étonnant, plus par sa vie tourmentée que par ses idées. Celles-ci sont simples, raisonnables, presque évidentes, reposant sur l’esprit scientifique et visant le progrès social. Sa vie en revanche fut compliquée, plutôt malheureuse et marquée par plusieurs dépressions et séjours en hôpitaux psychiatriques.

Son apport à la philosophie, le « positivisme », est important. A une époque de fort développement des sciences, et de soulèvements populaires, il a voulu apporter à l’étude des sociétés les méthodes rigoureuses des sciences expérimentales, la dégager des croyances religieuses et des spéculations métaphysiques. A ce titre il est le fondateur de la sociologie. Il a d’autre part donné pour but à l’organisation sociale de favoriser le progrès et le bien-être de l’humanité.

A lire

L’exposé complet de ses idées se trouve dans son « Cours de philosophie positive » en six volumes. Une présentation plus condensée est accessible dans son « Discours sur l’esprit positif » (240 pages, éditions Vrin). La lecture en est facile mais quelque peu aride.

randonnée Harry Potter

Pour les 20 ans d’Harry Potter, la Chouette Noizéenne a consacré sa randonnée du 25 juin 2017 à l’univers magique de cette célèbre saga.

L’itinéraire a mené sans trop de difficulté les participants autour des vignobles de Chançay, avec un arrêt au Moulin de Bacchus. Le temps était clair et doux, l’ambiance amicale et sereine.

rando 2017

Quant à la magie… Claudine nous a fait un résumé de l’histoire, Richard a raconté les souvenirs de son éducation dans un « private school » du même style que le fameux Poudlar, Aude a indiqué quelles conceptions de la société, des rapports humains étaient sous-jacentes au roman.

Enfin, accueillis sur la terrasse de Pierre et Marie-Claude, nous avons fait circuler nourritures et boissons en devisant dans la joie.

Lectures conseillées à ceux qui voudraient en savoir plus :

 

 

 

 

4 mai : Spinoza

Humble artisan hollandais, juif exilé d’Espagne, il voulait devenir rabbin. Mais ses idées iconoclastes l’ont fait, à 24 ans, exclure de la synagogue et chasser d’Amsterdam. Il se concentre alors sur la philosophie et élabore une pensée radicalement originale. En 1677 il meurt dans la misère. Son idée force : Dieu et l’univers sont une même chose, la joie est le but et le sens de toute vie, elle est dans notre présence au monde.

Jeudi 4 mai à 18h30

à lire :

Les livres de Spinoza sont d’un abord difficile, car rédigés comme un traité de géométrie (axiomes / démonstration se terminant par CQFD / corollaire / postulat…). Une fois cet obstacle franchi, on lit et comprend aisément l’ « Ethique » ou le « Traité de la réforme de l’entendement ».

on peut aussi lire une biographie romancée de Spinoza « le problème Spinoza » par Irvin Yalom (édit. Livre de Poche)

 

6 avril : le mythe d’Osiris

L’Egypte antique fourmille de dieux. L’un d’entre eux, Osiris, les domine, par la profondeur de sa légende, le culte populaire dont il a été l’objet, la signification de son mythe. A la fois dieu car il recrée chaque année la végétation et la vie, et fonde le bien, et homme par le tragique de son histoire. Osiris, souverain bienfaiteur de son peuple auquel il apporta la civilisation et la prospérité, fut tué par son frère jaloux qui le démembra et éparpilla ses restes dans toute l’Egypte. Sa sœur-épouse Isis sut les rassembler et le faire revenir à la vie. Sa renaissance est symbolisée par le retour annuel de la fertilité, et fêtée par des « mystères » qui célèbrent la victoire sur la mort et la parenté entre le destin de l’homme et le cycle de la nature

Bibliographie

  • Un ouvrage savant : « les dieux de l’Egypte », par François Daumas aux PUF   (n° 1191)
  • Et une BD : « Isis et Osiris, les enfants du désordre », chez Casterman, collection (excellente) « la mythologie en BD »

Jeudi  6 avril à 18h 30

Pour Berkeley, le monde extérieur n’existe pas !

George Berkeley est le plus étrange des philosophes. Les idées de ce digne évêque anglican (1685-1753) frisent l’absurdité tout en utilisant une logique impeccable. Non, la matière n’existe pas, pas la moindre preuve d’un monde extérieur… Paradoxalement cela rend nos connaissances  certaines, et prouve l’existence de Dieu.

La philosophie de Berkeley ne va sans doute pas changer nos vies. Elle est pourtant excitante intellectuellement et a influencé nombre de penseurs très sérieux.

 2 mars à 18h30, au café-restaurant L’Antre-Potes, 39 rue de la République à Noizay

A lire :

George Berkeley :  » trois dialogues entre Hylas et Philonous. »

(lecture facile et même réjouissante)