Le 8 février : Sartre et la liberté

Après le soufisme et ses élans mystiques, nous redescendons sur terre avec notre prochain café philosophique consacré à un penseur contemporain et un débat sur la condition humaine.

Jean-Paul Sartre (1905-1980) serait-il le dernier des philosophes ? Le dernier en tout cas à avoir construit un système rationnel, présentant une analyse globale de l’homme dans l’univers et de son rapport aux valeurs. Un héritier d’Aristote, de Descartes et autres grands penseurs. Depuis, les grands systèmes ont volé en éclat, la réflexion philosophique s’est morcelée en domaines clos : étude du psychisme, des sociétés, des sciences, etc.

N’y a-t-il pas pourtant dans ce vieux penseur, militant de toutes les causes et rebelle à toute idéologie, des idées qui valent encore la peine ? Grossièrement résumées sous le terme d’ «existentialisme» ses thèses furent à la fois populaires et conspuées. Touchaient-elles à des valeurs fondamentales ? Ainsi, sa conviction profonde que nous sommes absolument libres. Qu’il n’y a pas de « nature humaine » préétablie, et que seuls nos actes, ce que nous aurons fait, disent ce que nous sommes. Donc un philosophe optimiste – mais une morale exigeante.

De grands mots, ou des pistes possibles pour notre époque ?

Le 8 février à 18h30, à la Bonne Franquette, 39 rue de la République à Noizay

Bibliographie

Auteur prolifique, ses pièces de théâtre mettent en scène ses idées et sont d’une lecture facile.

Son principal ouvrage strictement philosophique, l’être et le néant (700 pages) est à déconseiller. En revanche l’existentialisme est un humanisme est une approche tout-à-fait abordable (disponible à la bibliothèque de l’association, prêt réservé aux adhérents).