Le philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804) fut le premier à s’intéresser à l’art et à nos jugements sur la beauté des œuvres, un sujet dédaigné par les penseurs « sérieux ». Il osa aussi s’attaquer à une question épineuse : qu’est-ce qui fait que nous trouvions belle telle chose, et pas nos voisins ? que nous voudrions les convaincre, mais en vain ? D’où vient la divergence entre nos appréciations esthétiques, et pourquoi nous choque-t-elle, alors que nous admettons parfaitement un désaccord sur le goût du Vouvray ou le charme de Marylin ?
En termes philosophiques, le beau est « subjectif » mais veut être « universel ». Diable ! D’où lui vient cette situation instable, que signifie-t-elle, et que nous apprend-elle de l’Homme ?
Nous en débattrons lors de notre prochain café philosophique le 7 septembre, à 18h30 comme d’habitude au café-restaurant Le Bonne Franquette à Noizay