Pour cette première rencontre de 2022 nous allons plonger dans un monde totalement étranger à nos modes de pensée occidentaux : la Chine dans laquelle vécut Confucius au Vème siècle avant notre ère. Issu de l’élite des « lettrés » il fit partie des administrateurs sages et prudents, devint ministre puis se retira de la politique et se consacra à l’enseignement, qui fait épanouir les germes de bonté enfouis dans le cœur de tous les hommes. Son idéal n’est pas très différent de celui de la société chinoise : maintenir l’ordre par le respect des rites, faire de la piété filiale un devoir absolu. Mais il s’est attaqué aux multiples superstitions, et surtout a fait de l’humanité la vertu suprême.
Ce penseur pragmatique a-t-il quelque chose à nous apprendre ? Pourquoi fut-il autant combattu, censuré ? Et quasiment déifié par les successeurs de Mao ?
le 3 février, à 18h30 comme d’habitude à La Bonne Franquette.
Confucius a dit :
Un bon ministre est celui qui assure le bien-être du peuple avec générosité, et le fait travailler avec équité
Punir de mort au lieu d’instruire est de la tyrannie ; attendre qu’un travail soit fait sans donner de préavis est de l’oppression ; être lent à émettre des ordres mais prompt à exiger leur exécution est de l’arbitraire ; donner à quelqu’un son dû mais avec parcimonie est de la mesquinerie de petit employé
L’homme de bien est celui qui ne prêche pas ce qu’il faut faire, tant qu’il n’a pas fait ce qu’il prône
L’homme de bien n’a pas une attitude rigide de refus ou d’acceptation, le juste est sa règle
Respecter les démons et les dieux, mais garder ses distances avec eux