Ivan Illich (1926-2002), prêtre, universitaire, a mené toute sa vie une critique féroce des institutions, de toutes les institutions : l’école, la médecine, les transports…Obsédé par les dégâts de la société de consommation, de la vanité de l’industrie, convaincu que les soi-disant progrès techniques sont contre-productifs et aboutissent non pas au progrès mais à une régression, il prône une société sans école – même celles qui pratiquent une pédagogie libérale -, sans médecine (il mourut d’une tumeur qu’il refusa de faire soigner) et utilisant peu d’énergie, par exemple les modes de locomotion lents. Il est à l’origine des mouvement pour une « décroissance » qui ont connu un grand succès à la fin du siècle dernier.
Des idées qui ont toujours de l’intérêt, sont en tout cas stimulantes.
A lire :
les ouvrages d’Ivan Illich sont courts et faciles à lire.
« Une société sans école » (coll. Points)
« Energie et équité » (edit. Arthaud Poche)
« la convivialité » (édit points, Ouvrage disponible dans la bibliothèque de la Chouette Noizéenne )