Le prochain café philosophique, le 2 février, examinera l’œuvre d’Aristote (384-322). A vrai dire, ce sera difficile car cet esprit curieux a écrit sur tout, de la biologie à la poésie en passant par la météorologie et les systèmes politiques…
Elève studieux puis dissident de Platon, il a renié le Monde des Idées, peut-être parce qu’il fut, entre autres, le précepteur du futur Alexandre le Grand. Il ouvrit sa propre école, le Lycée, à côté de l’Académie de Platon, où il enseigna à rechercher en toutes choses la mesure, le degré moyen : « point trop n’en faut », en quelque sorte.
Sa méthode de pensée eut une profonde influence et contribua au développement de « l’esprit scientifique », soucieux de rigueur et d’exhaustivité. Puis, en dépit d’intuitions fulgurantes (la rotondité de la terre, la classification des animaux), il fut discrédité au XVIIème siècle par les découvertes de Galilée et Newton.
Quel héritage nous a-t-il laissé ?