John Stuart Mill, philosophe anglais du XIXè siècle, a apporté nombre d’idées nouvelles et contribué à renouveler la pensée politique, les systèmes économiques, les fondements de la morale… rien que ça !
Ce brillant étudiant – à 3 ans il lisait le grec, à 8 ans le latin, etc – est à l’origine, entre autres, de deux conceptions qui concernent encore nos sociétés : le libéralisme (politique, économique) et l’utilitarisme moral.
Tellement libéral qu’il milita pour le droit de vote des femmes, mais pas au point de prôner la « concurrence libre et sans entraves » ni le capitalisme sauvage.
L’utilitarisme, sous sa forme contemporaine du « conséquentialisme » est très en vogue dans la culture anglo-saxonne. Il consiste à affirmer qu’une action n’a de valeur morale que par ses conséquences. Finis, les bonnes intentions, les grands principes : ce qui compte c’est le résultat. Cela met à mal un certain nombre de nos convictions, mais il y a quand même des risques…
Jeudi 6 octobre, 18h30
bibliographie
Ruwen Ogien, » l’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine », édit. Grasset
Tout sur les dilemmes posés par le conséquentialisme